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Le figuier, originaire de la Syrie à l’Afghanistan, est un arbre du midi de la France.
On peut toutefois le cultiver dans d’autres régions, en le plaçant à exposition sud,
à l’angle ou à l’abri d’un mur.
Il a un feuillage caduc et n’est pas complètement rustique : il craint les fortes gelées mais repart le plus souvent du tronc ou émet des rejets.
Le figuier cultivé est issu du croisement de nombreuses espèces.
Le figuier commun produit un ou deux types d’inflorescences.
L’une se forme en automne pour mûrir en juin (figue d’été ou figue – fleur).
L’autre se forme au printemps et mûrit en août et septembre (figue d’automne).
Les figuiers qui donnent deux récoltes annuelles sont dits « bifères »
Le figuier aime les climats doux ou chauds et supporte mal le froid hivernal.
Il redoute les sols humides ou compacts et préfère les sols calcaires, bien drainés sans être trop secs.
Vous obtiendrez des arbrisseaux de 3 à 4 mètres en sol pauvre ou des arbres de 5 à 8 mètres à tronc droit en sol riche et fertile.
Plantez vos sujets entre l’automne et le printemps.
Le figuier produit au cours de sa troisième ou quatrième année de culture et pendant environ soixante ans.
Multiplication
Prélevez des boutures à talon aoûtées de 1 à 2 centimètres de diamètre et de 20 à 30 centimètres de long. Mettez-les à stratifier dans du sable. Espacez chaque bouture de 10 à 15 centimètres, en rangs distants de 1 mètre.
Plantez-les après deux ans de culture en pépinière.